Ah, la fameuse période où votre bout de chou de 2 mois ne veut que maman. Vous pensiez peut-être qu’après neuf mois ensemble, vous auriez droit à des pauses, des moments de tranquillité où papa pourrait prendre le relais. Eh bien, pas tout de suite ! C’est une phase normale et, rassurez-vous, vous n’êtes pas seule dans ce défi quotidien. Allons-y, plongons ensemble dans ce voyage fascinant (et intense).
Sommaire
Comprendre le comportement du bébé de 2 mois
Commençons par le commencement : pourquoi ce petit être ne semble-t-il vouloir que vous ? À 2 mois, le bébé développe encore son sens du monde et, pour l’instant, vous êtes son univers tout entier. Imaginez, après tout ce temps passé ensemble, il considère que vous et lui ne faites qu’un. Il peut donc être difficile pour lui de s’en détacher, même pour une minute.
Ce n’est pas qu’il n’aime pas papa ou qu’il vous cause volontairement des tracas; il est juste en mode « maman à fond » pour encore un moment. Et, contrairement à un abonnement sportif, ce mode ne se désactive pas. Heureusement, cette phase aide au développement d’un attachement sécuritaire, essentiel pour son développement émotionnel.
Pourquoi bébé pense-t-il qu’il ne fait qu’un avec maman ?
C’est un peu comme ce vieux film où deux personnages se retrouvent inséparables (mais version câline et adorable, plutôt que comique des années 80). Le terme psychologique est « symbiose ». L’odeur, la voix, la chaleur de sa maman sont les premiers repères de bébé. Il pourrait même reconnaître votre marinière préférée parmi mille ! Bref, vous êtes son phare dans la nuit tempétueuse (ou pas) du monde extérieur.
Rappelons que cette symbiose est cruciale : elle aide à construire un lien affectif solide, une base essentielle pour sa sécurité émotionnelle future. Et même si, parfois, c’est aussi un vrai marathon émotionnel pour nous, les mamans, sachez que cela finira par évoluer.
Astuces pour papa
Toute cette « adulation de maman » ne signifie pas que papa doit rester sur le banc de touche. Au contraire, c’est un moment opportun pour établir ces connexions pappa-bébé. Papa, prenez-la comme une invitation ouverte à créer des rituels sécurisants. Par exemple, un câlin particulier ou une chanson secrète que vous deux adorez peut devenir votre petite signature. Autre idée géniale : la lecture d’un livre, même si bébé ne comprend pas encore, il aime la cadence et l’intonation de votre voix.
Que faire lorsque bébé se réveille dès qu’il est posé ?
Aaaah, la douce mélodie du silence interrompue dès que vous tentez de poser bébé sur le matelas… Cela peut paraître une éternité, mais c’est en fait un réflexe de survie ancestral ! Les scientifiques pensent qu’il s’agit là d’une relique de l’époque où nos ancêtres vivaient côte à côte avec de vilains prédateurs (coucou, le lion de la savane ?).
Pour éviter de vous transformer en statue vivante, n’hésitez pas à emmailloter bébé ou à l’allonger dans un linge imprégné de votre odeur. Cette stratégie astucieuse aura le pouvoir magique de le rassurer, comme s’il était encore blotti tout contre vous. Essayez-le, vous serez peut-être surprise des résultats ! Et si ça ne marche pas, rebondissez avec humour : peut-être que bébé est un disciple précoce de la méthode « présence ubiquitaire ».
Encouragez la touche papa
Pendant que maman s’octroie une pause bien méritée, papa peut aussi prendre le relais et expérimenter le « contact peau à peau » (dossier chaud maintenance). Plus souvent votre nourrisson sentira la présence apaisante et chaude de son père, plus l’idée que « papa, c’est aussi quelque chose de cool et sécurisé » s’ancrera dans ces petites synapses en formation.
Pour découvrir d’autres moyens ludiques et sains de renforcer ce lien, rendez-vous sur l’article renforcement de l’immunité dès aujourd’hui.
Que faire lorsque bébé ne veut que maman pour dormir ?
Le sommeil, cette douce utopie dont toute nouvelle maman rêve avec émotion (et frustration). Pourquoi bébé insiste-t-il pour s’endormir uniquement dans les bras maternels ? Historiquement et biologiquement, les bébés s’attendent à la sécurité de nos bras pour entourer les instants de sommeil. Cela remonte à cette douce période in utero où chaos et danger n’existaient pas.
Bref, pour sa sérénité (et la vôtre), essayez une routine simple et rassurante avant le coucher. Par exemple : bain câlin + voile parfumé de maman + berceuse inégalable + doudou personnalisé. Et hop, il filera dans les bras de Morphée. Un secret : la répétition est essentielle pour enraciner cette routine.
Pourquoi bébé préfère-t-il maman ?
La préférence de votre nourrisson pour s’endormir dans vos bras peut également être influencée par votre parfum, votre voix et votre rythme cardiaque auxquels il associe un sentiment de sécurité. Chaque maman développe un lien unique avec son enfant qui s’est forgé depuis sa vie intra-utérine à travers des échanges constants.
En évoluant, votre bébé commencera à reconnaître et apprécier d’autres membres de la famille. Cependant, ce processus prend du temps et requiert une patience infinie. Encouragez d’autres personnes de confiance à participer aux routines du coucher, lentement et progressivement, pour familiariser bébé à d’autres sources de réconfort.
Revoir votre approche du sommeil
Introduire différentes stratégies peut favoriser un sommeil plus indépendant. Un rituel du coucher bien défini, qui reste constant, rassure bébé par sa prévisibilité. C’est l’occasion d’instaurer un petit moment de lecture douce, une musique calme et faible en fond sonore, ou encore un mobile lentement tournant au-dessus du berceau. Expérimentez pour découvrir ce qui calme le mieux votre enfant et soyez flexibles dans l’ajustement de la routine au gré de son développement.
Enfin, n’oubliez pas de vous écouter. Prendre soin de votre bien-être physique et mental est essentiel pour mieux accompagner votre bébé dans cette phase. Restez indulgente envers vous-même et cherchez du soutien si nécessaire, que ce soit auprès de votre entourage ou de professionnels.
Surmonter la frustration et trouver le juste équilibre
Non, ne vous flagellez pas si l’épuisement a passé votre seuil de patience (il a lardé le mien plus d’une fois!), c’est normal. La clé réside aussi dans le dialogue avec votre partenaire. Partagez vos ressentis, déléguez (avec un sourire franc et le sandwich de papa en prime) et rappelez-vous qu’à deux, ni supermaman ni superpapa ne sont seuls. Chaque petit geste compte et peut transformer ce voyage chaotique en aventure familiale (presque) parfaite.
Saviez-vous que lorsque vous choisissez un prénom, cela peut influencer la manière dont il sera perçu ? Pour un prénom qui fait fondre les cœurs, faites un tour par ici : Découvrez pourquoi Léandre fait fondre tous les cœurs.
En conclusion, la phase « bébé ne veut que maman » est un rite de passage dans cette incroyable aventure qu’est la parentalité. Bien sûr, c’est un moment de fusion unique, mais aussi une belle invitation à construire un cocon familial où papa a autant sa place. Respirez profondément, cuisinez-vous du chocolat à l’appel de vos papilles si nécessaire, et savourez chaque moment, car il passera, un jour, en un battement de cils doré. Courage, vous êtes un(e) champion(ne) parent !